Arrêt de l'alcool
Delphine Carlier
Sophrologie Thuin
Aide à l’arrêt de l’alcool par la sophrologie
La plupart d’entre nous imagine que l’ alcoolique est ce vieux clochard qui dort sous les ponts ; c’est peut être vrai mais assez rare.
Tout le monde connaît un alcoolique dans son entourage ou dans sa famille ; le tonton qui passe sa vie au café, le vieil étudiant qui n’en finit plus de guindailler, le cadre qui boit au boulot, le maçon qui se réchauffe , la voisine qui boit en cachette…
Mais si l’alcoolique c’était nous-même ?
Vous vous sentez démunis face à ce problème et vous ne voyez plus trop clair ?
Vous aimeriez vous modérer ou arrêter tout à fait et reprendre votre vie en main.
Pas la peine de toucher le fond pour remonter.
En pratiquant la sophrologie, vous apprendrez tout un ensemble de techniques, une autre façon de voir les choses et une maîtrise sur vous même qui vous conduiront vers le bien-être et l’autonomie. Cette pratique peut vous aider à quitter la dépendance et vivre mieux.
Pour augmenter vos chances de réussites ; voici 4 pistes :
- En avoir envie.
- C’est l’alcoolique lui-même qui reconnaît son problème et lui seul qui décide.
- C’est reconnaître qu’on est impuissant face à l’alcool.
- Anticiper ce que le changement pourra amener comme avantages.
- En parler pour se préparer.
- En parler pendant l’arrêt évite de reboire.
- Lister tous les avantages à l’arrêt ou à la modération.
- Croire en la possibilité du succès.
- Croire à nouveau en soi.
- Avant le changement, prendre le temps d’acquérir l’optimisme nécessaire.
- Avoir une attitude réaliste, on sait qu’on va devoir faire des efforts, résoudre des difficultés, changer des habitudes et parfois tout un style de vie ;
- Tout se prépare. Tout est possible.
- La sophrologie peut aider le dépendant à se préparer mentalement pour que le sevrage se passe facilement et que l’abstinence ou la modération dure dans le temps.
- Demander l’aide des alcooliques anonymes(078/15.25.56) ou autre association est un plus et est très efficace.
- Connaître les moyens à mettre en œuvre pour y arriver.
Modération ou abstinence ?
La modération n’est possible que chez les « buveurs menacés » jamais pour les « buveurs dépendants ». La modération est théoriquement possible mais à certaines conditions :
- Commencer par deux semaines de vie hors alcool, au cours desquelles aucun signe de manque ne doit apparaître. Sinon la modération n’est plus de mise.
- Ne jamais boire seul(e).
- Ne jamais boire pour noyer un chagrin ou calmer un stress.
- Ne jamais utiliser l’alcool comme un médicament.
- Être capable de s’abstenir 3 jours par semaine
- Pas plus de 16 verres/ semaine pour un homme et 12 verres pour une femme.
- Pas plus de 4 verres pour un homme et 3 pour une femme sur une journée. Dans ce cadre, pas plus d’un verre par heure.